TDAH: 4 aliments et produits à éviter

Pour soigner le TDAH, les traitements sont aussi rares que les théories, nombreuses. Cela dit, l'alimentation est de plus en plus souvent montrée du doigt. Voici quatre aliments à éviter.

Contrairement à ce qu'on croit, le sucre ne cause pas l'hyperactivité. Il est tout de même souhaitable que l'enfant atteint du TDAH consomme moins de produits sucrés et d'aliments qui font grimper la glycémie, comme le riz blanc et les céréales pauvres en fibres, sans compter qu'ils sont pauvres en vitamines et minéraux (à l'exception des céréales enrichies).

• TDAH ou pas, pour assurer le bon fonctionnement du cerveau, la glycémie doit rester stable.
• En outre, il se peut que les enfants hyperactifs aient du mal à métaboliser le sucre, ce qui expliquerait le fait que les troubles d'attention et de concentration, les sautes d'humeur et les crises de colère soient caractéristiques d'un faible taux de sucre sanguin.
• La suppression du sucre a pour effet d'affamer les champignons et bactéries du tractus digestif qui s'en nourrissent et qui contribuent aux sensibilités et allergies, ainsi qu'au déséquilibre de la fonction immunitaire. On sait que, en surnombre, les bactéries nocives comme la clostridie sont associées à l'autisme, autre trouble du développement.

La suppression des colorants, additifs et préservateurs artificiels, de même que des aliments allergènes, constitue la pierre angulaire de la nutrithérapie appliquée au TDAH.

• Bien que cette théorie ne fasse pas l'unanimité, des experts pensent que les deux tiers des enfants qui présentent les symptômes du TDAH souffriraient, en fait, d'une allergie non diagnostiquée.
• Chez ceux qu'on soupçonne d'être allergiques, on parvient souvent à atténuer les symptômes du TDAH en supprimant les aliments et additifs déclencheurs.
• Selon les études, le comportement des enfants s'améliore de 58 à 82%.
• On conseille habituellement de s'attaquer d'abord aux colorants alimentaires (sur l'étiquette, le nom de la couleur est suivie d'un numéro, par exemple, bleu n° 1, rouge n° 2, etc.).
• Vitamines, médicaments ou dentifrices, ces produits et bien d'autres contiennent des colorants artificiels. Il faut donc rester vigilant.
• En outre, éviter les additifs et préservateurs courants: BHA, BHT, TBHQ, benzoate de sodium, acide benzoïque, vanilline, acésulfame K, aspartame, saccharine, sucralose.

Le blé, les produits laitiers, l'œuf, l'orange, le chocolat, la pomme, l'arachide et le soya sont les allergènes alimentaires les plus courants.

• On les supprime pendant quelques semaines, puis on les réintroduit un à un, en observant le comportement de l'enfant.
• Si possible, on se fait conseiller par un diététiste autorisé.
• Les fringales constituent un autre indice d'une allergie potentielle. Si l'enfant boit des litres de lait, se gave de pain ou de biscuits ou engloutit des tonnes de chocolat, il se pourrait qu'il soit allergique à l'un ou l'autre de ces aliments. Les supprimer alors de son alimentation et voir si son comportement s'améliore.
• Comme il n'y a pas de régime spécifique pour le TDAH, il faut procéder par essais et erreurs avant de connaître ses sensibilités particulières.

Lors d'une étude récente menée à la Smell and Taste Treatment and Research Foundation de Chicago, les chercheurs ont constaté que, sur une échelle d'évaluation du TDAH, les enfants de première année montraient plus de signes potentiels de TDAH quand ils buvaient un cola caféiné plutôt qu'un soda décaféiné, peu importe la teneur en sucre de la boisson.

Selon des chercheurs, il faut regarder du côté des sensibilités et allergies alimentaires ainsi que des carences en nutriments essentiels au développement et au fonctionnement du cerveau.