La colère qui tue

22 septembre 2015

Les dommages de la colère

La colère, l'impatience et l'hostilité augmentent considérablement le risque de maladies cardiaques. Voici des informations et des astuces pour éviter les dommages de la colère.

La colère qui tue

Résultats d'études

Lors d'une étude en Écosse, 1 592 hommes et femmes de 55 à 74 ans ont subi des tests de personnalité; en même temps, on leur a fait des prises de sang pour évaluer leur taux de triglycérides. Résultat : les participants qui avaient les taux les plus élevés de triglycérides, surtout les hommes, avaient aussi tendance à avoir un comportement plus dominant et hostile.

On a également pu établir un lien entre un risque accru de maladie artérielle périphérique, des symptômes de maladies vasculaires dans les jambes et une personnalité colérique.

Une autre étude, d'une durée de sept ans et ayant porté sur 1 300 hommes, a aussi montré que les participants qui avaient affirmé ressentir souvent de grosses colères étaient trois fois plus souvent victimes de douleurs thoraciques ou de crises cardiaques que les autres.

Pourquoi les sentiments hostiles sont-ils si dangereux? Pensez à ce qui arrive lorsque vous êtes vraiment énervé : votre visage s'empourpre, vos mains tremblent et vous vous crispez. À l'intérieur, les effets sont tout aussi violents. Au moment où vous brandissez votre poing vers un conducteur imprudent, par exemple, les artères qui approvisionnent votre cœur en sang se resserrent. Votre sang devient plus visqueux, ce qui entraîne un risque accru de formation de caillots. Votre glycémie s'accroît rapidement. L'adrénaline augmente votre rythme cardiaque.

Si, à cause d'un supérieur tyrannique, de voisins énervants ou d'enfants bruyants, vous adoptez souvent ce type de comportement colérique, vous allez au-devant de graves ennuis de santé : l'usure physique que cela engendre mène à des taux plus élevés d'homocystéine et de cholestérol, fait grimper la tension artérielle et, finalement, provoque des maladies cardiovasculaires. De même, passer son temps à se plaindre est néfaste pour le cœur. Des études ont montré que la dépression augmente aussi le risque de maladies vasculaires, mais aussi que le fonctionnement inverse est vrai : les maladies vasculaires augmentent le risque de dépression.

Méditer diminue le risque

La méditation est un bon moyen de calmer ces sentiments violents qui sont mauvais pour la santé. Essayez cette méditation « aimante », que vous pouvez pratiquer n'importe où. Elle peut ralentir votre rythme cardiaque en une minute seulement!

  • Arrêtez ce que vous êtes en train de faire et concentrez-vous sur votre cœur.
  • Pensez à un moment où vous vous sentiez vraiment heureux, aimant et reconnaissant.
  • Respirez profondément et sentez votre cœur s'alléger lorsque vous vous focalisez sur ces pensées.
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