Dîner au travail: comment éviter de cogner des clous en début d'après-midi

La fatigue du midi est souvent causée par un dîner trop lourd et un manque d'activités énergisantes. Voici quelques conseils pour vous aider à profiter au maximum de votre heure de dîner tout en conservant votre productivité en après-midi.

Ou mieux encore: dîner à l'extérieur et divisez votre heure de pause entre votre repas et une promenade.

• Voici pourquoi: l'éclairage de votre bureau s'élève probablement à 500 lux, ce qui équivaut à environ 500 chandelles.
• Bref, rien pour concurrencer le 10 000 lux du lever du soleil, et le 100 000 (!) du milieu d'une journée de juillet.
• Alors lorsque vous vous mettez à cogner des clous en après-midi, sortez vous asseoir au soleil.
• Cela aide à remettre à 0 votre horloge interne et à réduire la production de mélatonine (l'hormone du sommeil) par votre corps durant ce creux circadien, tout en vous fournissant une bonne dose de vitamine D, qui aide à combattre l'ostéoporose et divers cancers.

Prenez une petite pause en milieu de matinée pour prendre un thé, un café ou une collation.

• Utilisez ce moment pour relaxer et vous recentrer, certes, mais plus important encore: pour consommer quelques calories que vous auriez autrement mangé à l'heure du dîner.
• Réduisez la taille de votre dîner et vous serez stupéfait des résultats.

• Contentez-vous de grignoter des aliments nutritifs lorsque la faim vous tenaille au lieu de manger un gros dîner; attention cependant aux portions.
• Vous aurez ensuite la liberté d'utiliser votre heure de dîner pour faire de l'exercice, que ce soit au gymnase de la compagnie ou tout simplement au parc.

Optez pour une protéine énergisante au lieu des glucides qui endorment.

• Ainsi, une salade de thon est un bien meilleur choix qu'un sandwich.
• Une salade verte parsemée de fromage faible en gras, un œuf dur et quelques tranches de dinde vous amèneront bien plus loin que la salade de pâtes. Ce changement peut faire toute la différence.
• Lorsque des chercheurs ont comparé des hommes qui ont mangé un dîner de 1000 calories à d'autres qui ont opté pour un dîner de 300 calories ou qui ont tout simplement sauté ce repas, ils ont constaté que presque tous les participants à qui ont donnait la chance de faire une petite sieste en profitaient pleinement.
• Mais tandis que ceux qui ont mangé au dîner ont dormi en moyenne 90 minutes, ceux qui ont sauté le repas se sont contentés d'un roupillon de 30 minutes.
• Ces dîners étaient notamment riches en glucides (qui stimulent la sécrétion de sérotonine, qui favorise la somnolence), ce qui pourrait avoir contribué à la longueur de la sieste.

On s'entend que sauter un repas n'est jamais une bonne idée, mais en combinant des portions plus petites à une quantité moindre de glucides, il y a là une piste à suivre pour conserver sa vigilance toute la journée durant.