Comprendre la maladie de Parkinson

Ses symptômes sont si subtils et se développent si lentement qu’il faut de 5 à 10 ans avant d’identifier précisément la maladie de Parkinson. Mais cette maladie peut-être contrôlée durant plusieurs années. Voici quelques informations qui vous permettront d'en savoir un peu plus au sujet de cette maladie.

• Plus de 100 000 Canadiens sont aux prises avec la maladie de Parkinson, et environ 5 000 nouveaux cas sont découverts chaque année. Si vous avez récemment été diagnostiqué, vous souffrez probablement déjà de certains symptômes comme de légers tremblements des mains, des jambes ou du visage, ou de la raideur musculaire, des problèmes de coordination ou une lenteur des mouvements (bradykinésie).

La substance noire

• Ces symptômes de la maladie de Parkinson indiquent que des cellules nerveuses d'une partie relativement petite de votre cerveau, appelée la substance noire, ont commencé à mourir, faisant chuter la dopamine, un neurotransmetteur des signaux qui permettent aux muscles de bouger rapidement et en douceur.

Entre 55 et 70 ans

• La maladie de Parkinson se déclare généralement entre 55 et 70 ans; les hommes en souffrent un peu plus souvent que les femmes. Cependant, jusqu'à 10 % des gens qui en sont atteints ont moins de 40 ans. Il s'agit du Parkinson précoce.

Causes mystérieuses

• Les causes précises du Parkinson demeurent un mystère. Une théorie veut que des molécules d'oxygène naturelles appelées les radicaux libres endommagent les cellules nerveuses dans le cerveau. Des recherches ont démontré que certaines personnes souffrant du Parkinson présentent un taux de complexe I, une enzyme qui combat les radicaux libres, de 30 à 40 % inférieur à la normale.

Facteurs génétiques

• Des facteurs génétiques sont parfois également en cause. Si vous avez un proche atteint de la maladie de Parkinson, vos chances de la contracter sont trois fois supérieure à celles d'une personne sans antécédents familiaux.
• Parmi les maladies dégénératives du système nerveux, le Parkinson compte parmi celles qui se traitent le plus facilement. Les symptômes empirent bel et bien avec le temps avec la chute constante de dopamine, mais plusieurs personnes qui en sont atteintes continuent de mener une vie active et enrichissante.

• Prendre des médicaments pour préserver ou remplacer la dopamine.
• Faire de l'exercice régulièrement pour améliorer la coordination et la force musculaire.
• Ajuster son alimentation pour prévenir la constipation et augmenter sa consommation d'antioxydants.
• Chirurgie pour réduire les symptômes, mais seulement si les médicaments ne fonctionnent pas ou si les effets secondaires sont intolérables.

Mangez plus de fèves

• Si vous en êtes aux premiers stades de la maladie de Parkinson et que vous n'avez pas commencé à prendre des médicaments, votre médecin pourrait vous recommander de consommer ces légumineuses. Elles sont riches en lévodopa, le même composé thérapeutique qui entre dans la composition de certains médicaments. Cependant, si vous prenez déjà des médicaments, ne faites rien sans l'aval de votre médecin, à défaut de quoi vous pourriez vous retrouver avec une quantité trop élevée de cet ingrédient actif.

Déliez vos muscles

• S'il vous arrive de littéralement figer sur place et que vous avez de la difficulté à faire un pas, vous pouvez généralement vous libérer en vous balançant doucement d'un côté à l'autre ou en faisant semblant d'enjamber un petit objet.
• Fragmentez aussi chaque mouvement en plusieurs étapes. Par exemple, si vous devez traverser une porte, approchez-vous-en, arrêtez-vous, ouvrez la porte, arrêtez-vous de nouveau, puis passez .
• Certaines personnes ont amélioré leur démarche en marchant au son d'un métronome.

Portez des vêtements faciles à enfiler et à enlever

• Au fil de la progression de la maladie, des activités auparavant faciles pourraient s'avérer plus difficiles à faire. Facilitez-vous la vie en vous achetant des pantalons et jupes avec une taille élastique et des hauts simples sans dispositif d'attache complexe.

Prenez de petites bouchées

• Vous solliciterez moins les muscles responsables de la mastication et de la déglutition, qui pourraient devenir moins sensibles avec le temps.