Souvent considérée comme tabou dans notre société, la violence familiale frappe dans toutes les classes sociales.
Selon Statistique Canada, en 2013, le taux moyen des infractions violentes commises envers des membres de la famille a été de 279 cas par 100 000 habitants. Si ce chiffre est en légère baisse, comparativement aux autres années, il n’en demeure pas moins très inquiétant. En outre, près du tiers des voies de fait et des infractions sexuelles sur des enfants et des jeunes étaient perpétrées par un membre de leur famille. Par crainte, bien des personnes qui subissent de la violence familiale n’osent pas aller chercher de l’aide. Si le processus de guérison peut être long et difficile pour les victimes, celui-ci ne peut se faire sans l’étape de la dénonciation.