Le cancer du côlon: ce qu’il faut savoir

23 décembre 2017

Rien n’est plus inquiétant que d’apprendre que vous souffrez d’un cancer — une épreuve qui touchera au cours de la prochaine année plus de 18 000 Canadiens atteints du cancer du côlon. De nos jours, plus de gens survivent à la maladie et plusieurs en guérissent et se rétablissent complètement.

Le cancer du côlon: ce qu’il faut savoir

Ce qu'il faut savoir

  • Le cancer du côlon survient lorsque des cellules se développent anormalement et entraînent la formation d’une masse ou tumeur dans votre gros intestin. Les médecins le nomment souvent «cancer colorectal» parce qu'une tumeur maligne peut se développer dans les cellules du côlon ou du rectum. Le cancer colorectal est la troisième cause de décès par cancer au Canada, après le cancer du poumon et du sein.
  • Alors qu’il évolue lentement, le cancer colorectal apparaît souvent dans une cellule avec des mutations génétiques. Certains gènes de prédisposition génétique au cancer sont hérités, ce qui entraîne une forme d’hérédité du cancer du côlon. Plus souvent, les anomalies peuvent se manifester spontanément, bien que l'alimentation semble jouer un rôle important. Plusieurs types de cancer colorectal se développent à partir de polypes dans le côlon qui se transforment éventuellement en tumeur.
  • Sans traitement, la tumeur peut provoquer des saignements, bloquer vos intestins ou percer votre paroi intestinale. De plus, les cellules cancéreuses peuvent également apparaître dans les ganglions lymphatiques ou se propager à d'autres organes.

Le diagnostic

  • Lors du processus diagnostique, les cancers du côlon sont classés pour indiquer leur degré de gravité, et plusieurs tests sont effectués pour déterminer si le cancer s'est propagé (métastases) dans les ganglions lymphatiques ou dans d’autres tissus.
  • Chaque cancer diagnostiqué est classé selon une échelle de quatre stades, souvent exprimée en chiffre romain de I à IV, afin de déterminer le traitement et d'évaluer le pronostic. Les personnes atteintes d’un cancer au stade I, confiné essentiellement à la paroi du côlon, présentent de meilleures perspectives de guérison.

Le pronostic

Plus de neuf patients sur 10 présentant des tumeurs à un stade précoce seront toujours en vie cinq ans après avoir reçu leur diagnostic. Si le cancer n'a pas refait surface entre temps, vous êtes considéré comme guéri. Ceux qui présentent des tumeurs de stade supérieur voient leurs chances de guérison diminuer, quoique les cancers de stade II ou III peuvent être traités efficacement.

Les premières étapes

  • Tests effectués: Une coloscopie, des analyses sanguines et radiologiques pour déterminer si votre cancer s'est propagé et quelles sont les meilleures options de traitement.
  • Chirurgie: pour enlever la tumeur et les tissus environnants.
  • Médication: Dans certains cas, une médication anticancéreuse (chimiothérapie) peut être administrée après la chirurgie.
  • Radiothérapie: Dans certains cas, des traitements de radiothérapie peuvent être nécessaires avant ou après la chirurgie.

Prévention et suivi

  • Pour prévenir le cancer colorectal, réduisez votre consommation de matières grasses: un certain nombre d'études ont démontré que les personnes qui consomment beaucoup de graisses animales augmentent leur risque de développer un cancer du côlon.
  • Restez positif: un diagnostic de cancer est souvent dévastateur. Concentrez vos énergies à recueillir des renseignements et les ressources disponibles.
  • Si possible, évacuez le stress avant une intervention chirurgicale: la méditation, le yoga, un exercice physique, la rétroaction biologique (biofeedback), un massage et les exercices de respiration peuvent vous aider.
  • Essayez le gingembre si vous avez des nausées occasionnées par la chimiothérapie: une tasse de thé au gingembre ou de la poudre de gingembre (100 à 200 milligrammes) toutes les quatre heures peut apaiser les symptômes; prenez-le avec de la nourriture pour éviter toute irritation de l'estomac. Cependant, parlez-en à votre médecin si vous prenez du gingembre ou tout autre remède.
  • Faites des tests de suivis régulièrement: des analyses sanguines et des selles doivent être effectuées sur une base régulière pour prévenir le cancer colorectal et pour détecter toute récidive. La Société canadienne du cancer recommande à toute personne de 50 ans et plus de faire une analyse des selles une fois tous les deux ans. Après la chirurgie et après quelques années, une coloscopie sera nécessaire. Au cours de cette procédure, le médecin peut retirer des masses pré-cancéreuses appelées polypes et détecter des cancers au stade très précoce.

Trouver du soutien

  • L'Association canadienne du cancer colorectal (ACCC) met à la disposition du public un site internet complet incluant des liens vers des essais cliniques, des nouvelles, des entreprises pharmaceutiques et des groupes de soutien (1-888-318-9442 ou www.colorectal-cancer.ca/).
  • La Société canadienne du cancer (1-888-939-3333 ou www.cancer.ca) publie des recherches exhaustives, des statistiques et des conseils pour réduire les risques de développer un cancer colorectal.
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