6 trucs que les parents devraient connaître sur les REEE

13 juin 2016

Les régimes enregistrés d'épargne-études peuvent être un excellent moyen d'économiser de l'argent pour les études supérieures, très coûteuses, de vos enfants. Voici ce qu'il vous faut savoir pour en profiter pleinement.

6 trucs que les parents devraient connaître sur les REEE

1. Commencez tôt

Comme avec tous les régimes d'épargne, commencer tôt, ça paye.

  • Au lieu de recevoir des bouquets à l'hôpital ou des vêtements de bébé, pourquoi ne pas demander des versements sur un REEE?
  • Le gouvernement fédéral vous verse la Prestation fiscale canadienne pour enfants? Chaque mois, essayez de la mettre de côté. Vous vous rendrez compte plus tard que vous aviez bien fait.

2. Faites bien attention avant de cotiser au maximum

La plupart des conseillers financiers considèrent le REEE comme une solution évidente. Vous pouvez en effet obtenir une subvention du gouvernement fédéral calculée selon votre cotisation et pouvant atteindre 400$ par an.

  • Mais voilà: même si vous pouvez cotiser au maximum à hauteur de 4000$ par enfant et par an, la subvention n'est calculée que sur la première tranche des 2000$ cotisés.
  • Si vous avez 2000$ de plus à dépenser par enfant, vous devriez songer à investir dans quelque chose de plus flexible.

3. Vous n'avez pas déduction d'impôt, mais...

Contrairement aux cotisations à un REER, vous ne pouvez pas déduire une cotisation à un REEE de votre revenu.

  • Cependant, vous n'avez pas à pas payer d'impôt sur les revenus de placement accumulés grâce à ce régime.
  • Lorsque votre fils ou votre fille atteint l'âge d'entrer à l'université, et que vous lui remettez l'épargne, il ou elle payera des impôts dessus. Mais comme ils seront étudiants, ils devraient être imposés à un taux beaucoup plus faible.

4. Nous sommes une famille

Si vous avez plus d'un enfant, un régime familial sera sûrement plus avantageux.

  • Les régimes familiaux peuvent être mis en place avec plusieurs bénéficiaires, tous liés au souscripteur par le sang ou l'adoption.
  • Ainsi, dans le cas où l'un des enfants ne ferait pas d'études supérieures, les autres pourront toujours bénéficier de l'argent.

5. Visez une flexibilité maximale

Les REEE collectifs vendus par les sociétés de bourses d'études à but non lucratif ont parfois des limites.

  • Celles-ci peuvent concerner les institutions que fréquenteront vos enfants, la confiscation des gains si votre enfant choisi de ne pas aller à l'université ou des limites sur la somme pouvant être retirée chaque année.
  • À moins d'être absolument certain que votre fils ou votre fille ira à l'université, optez pour un régime plus souple, autogéré.

6. Si vos enfants ne vont pas à l'université

Si votre bénéficiaire désigné finit par ne pas utiliser l'argent, vous devez renoncer à la subvention du gouvernement et payer des impôts sur les revenus.

  • Pas d’inquiétude! Vous pouvez toujours récupérer vos cotisations initiales.
  • Vous pouvez transférer jusqu'à 50 000$ des revenus sur votre propre REER, tant que votre régime vous y autorise, que vous l'avez ouvert depuis au moins 10 ans et que vous avez suffisamment de droits de cotisation inutilisés.
  • Tout ce que vous ne pouvez pas transférer devient revenu imposable, et vous recevez par ailleurs un impôt de pénalité de 20% (30% au Québec).

Les REEE sont un bon moyen d'économiser, petit à petit plutôt que d'un coup, pour les études supérieures de votre enfant. Mais certaines stratégies sont meilleures que d'autres en matière de REEE, alors assurez-vous de faire des recherches avant d'en ouvrir un.

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