C'est avec passion que Yannick Beauvalet place les costumes en ordre parfaitement symétrique dans sa boutique de vêtements pour hommes L'HEXAGONE. Il porte un complet gris trois-pièces qui lui donne un air distingué mais accessible, et son poignet est orné d'un bracelet de perles bleu.
Derrière lui sont disposés des supports en acier auxquels sont accrochés pantalons, chandails et foulards; bref, toutes sortes de vêtements. Des cravates se déclinent en une myriade de styles et de couleurs près de la vitrine : certaines à point, d'autres à rayures ou à motif cachemire. Des sacs à bandoulières se succèdent le long des étagères en bois. La lumière des projecteurs rebondit sur les planchers en béton, ce qui leur donne un petit lustre éclatant. «L'ambiance est très masculine et accueillante», explique Yannick, qui se passionne pour la mode depuis son enfance.
«J'ai toujours aimé les vêtements, même gamin», se rappelle-t-il. Il pouvait alors se faire très sélectif, allant même jusqu'à préparer la veille ce qu'il allait porter le lendemain. Son intérêt pour la mode masculine a pris racine à l'adolescence, quand il a commencé à travailler dans des boutiques. Entretenant l'ambition d'être propriétaire de sa propre entreprise, il a finalement fait le saut après avoir rencontré son partenaire d'affaires, Étienne. L'HEXAGONE, expression désignant la France et ses six frontières, a ainsi ouvert ses portes en 2012.